Qu’est-ce qu’on mange ? 📰

Je suis mère, donc responsable des repas multi-quotidiens …

Sempiternelle question ! Chaque jour, la voilà qui revient à la charge...

Enfin, à la maison, mon cerveau semble être le seul concerné par cette problématique… Je suis la mère, je suis de facto responsable de ce que l’on va manger à chaque repas, et ce chaque jour de l’année !

J’aime cuisiner ; mais parfois, penser à assurer tous les repas pour tout le monde, y compris les extras, ça me fatigue. Parce qu’il faut gérer les listes, les courses, le temps de cuisine et il faut que tout soit prêt en temps et en heure pour nourrir ces estomacs affamés qui reviendront à la charge dans quelques heures !

Comme d’habitude !

Parfois, quand Grand Chéri arrive et me lance : « Qu’est-ce qu’on mange ? J’ai une faim de loup ! », je lui réponds : « Je ne sais pas, qu’est-ce que tu as prévu, toi ? » ; il part alors d’un grand éclat de rire en disant : « Allez, on passe à table, je sais que tu nous as préparé un bon petit plat, comme d’habitude ! ».

Comme d’habitude.

C’est vrai, je l’avoue. Je râle, mais je me débrouille toujours pour cuisiner des plats équilibrés ; parce que je sais qu’une alimentation saine est primordiale pour la bonne santé de nous tous.

La galère des menus

Ceci étant, « Qu’est-ce qu’on va manger ce soir, demain, et les autres jours de la semaine ? » est une question fatigante. Y répondre demande du temps et de l’inspiration.

Bien sûr, il existe des multitudes de livres de cuisine et de sites qui proposent des recettes en tout genre. Il y en a tellement, que parfois, je m’y noie ! Tous ces magnifiques plats alléchants et si bien présentés…

Mais combien de temps faut-il pour cuisiner ça ?

Parce que moi, je n’ai pas trois heures par jour pour me coller aux fourneaux ; plutôt 15 à 30 minutes, tu vois. Et encore, ça dépend des soirs.

Quand je vois ces si jolis plats, je me culpabilise en me disant que je ne suis même pas capable d’offrir ça à ma famille ! Tu vois à quel point j’aime me flageller ?

Parce qu’en fait, quand j’en parle à mes copines, elles galèrent comme moi pour trouver des idées de menus. On est toutes pareilles : cuisiner le soir en arrivant à la maison après une journée de boulot en gérant les devoirs, le linge et tout le tralala, personne n’y trouve le plaisir annoncé !

Derrière « Qu’est-ce qu’on mange ? », moi, en plus, j’entends que mon entourage attend de la bonne cuisine, variée, originale même.

Peut-être que c’est un de mes fantasmes… Ma névrose de femme qui veut une vie parfaite et qui court donc après une cuisine délicieuse, équilibrée, créative.

Parce que moi, je me colle la pression pour concocter les repas ; j’en connais qui jonglent avec les nouilles, les pizzas, les nuggets et les hamburgers et ça n’a pas l’air de les traumatiser. Moi, je ne peux pas.

Alors je me stresse pour toujours faire quelque chose de bon et de sain. Parfois, j’avoue que je réfléchis aux menus au bureau…

Ce qui est démoralisant, c’est qu’une fois que tu t’es décarcassée à trouver ce que tu vas faire à manger, que tu as couru pour rassembler les ingrédients et les cuisiner en faisant preuve d’une imagination débordante, hop, ce bon plat qui t’as demandé tant d’énergie est avalé en moins de dix minutes… Franchement, c’est vraiment pas gratifiant…

Ma collègue, elle, ne cuisine pas…

Ma collègue, elle, elle ne cuisine pas. C’est son mari qui gère les repas. J’hallucine ! Moi, si je demandais à Grand Chéri d’assurer les repas de la semaine, ce serait panique à bord et on se retrouverait attablés devant des pizzas surgelées et de la salade en sachet. Inimaginable …

Une de mes amies établit les menus de la semaine suivante en famille, chaque week-end, en s'appuyant sur les propositions de Marmiton, et les affiche sur le frigo ; comme ça, chacun mange quelque chose qui lui plaît, le budget est maîtrisé et elle peut cuisiner les plats à l’avance pour éviter de courir chaque soir.

Elle dit qu’elle cuisine le dimanche pour 3 jours et le mercredi idem. Le dimanche, c’est jour off pour elle : c’est son mari et/ou les enfants qui se mettent au fourneau ; elle n’a pas l’air de craindre le carnage des lieux…

J’admire son lâcher-prise et son organisation ! Du coup, elle échappe à cette question oppressante « Qu’est-ce qu’on mange ? ».

Prise de conscience !

En fait, je m’aperçois que je pourrais fonctionner autrement ; mais, je n’arrive pas à changer mes habitudes.

Il serait même plus juste de dire que je ne fais rien pour laisser mes mangeurs assurer eux-mêmes leur pitance de temps à autres.

Je n’ai donc pas fini d’entendre « Qu’est-ce qu’on mange ? »…

Et toi, comment t’en sors-tu avec la gestion des repas ?

As-tu des conseils, des idées à nous partager ?

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