« Il fallait me dire que tu avais besoin d’aide, ma Chérie ! » 📰

« Il fallait me dire que tu avais besoin d’aide, ma Chérie ! » 📰

Paroles de mon conjoint suite à ma crise de craquage.

« Pourquoi tu ne m’as pas demandé de sortir la poubelle ? Tu n’avais qu’à me dire qu’Hugo avait besoin de nouvelles baskets… Si tu m’avais proposé de gérer le repas de samedi soir, évidemment que je l’aurais fait ! »

Pourquoi tu ne m’as pas demandé ?

Et voilà, si je demandais, il ferait.  Quand et comment ? Ca, c’est une autre histoire …

Donc je fais ; parce que c’est moi qui pense, qui anticipe, qui liste, qui pose les deadlines ; j’ai déjà donc fait la moitié du travail. Et j’avoue que je n’ai pas envie de demander à mon conjoint de faire parce qu’il va falloir que je lui explique plusieurs fois les choses avant que ma demande lui semble limpide et exécutable tout seul sans avoir à me solliciter en cours de tâche (tu as remarqué ça toi aussi ?).

Donc je râle et suis épuisée, victime de cette charge mentale qui pèse sur beaucoup de femmes aujourd’hui.

Mais je continue à gérer-planifier-organiser-faire. Je n’ai pas le choix …

Vraiment ???

Tout est question de choix, si si…

Si j’analyse la situation : je fais tout (ou presque) parce que :

  • Je veux, moi, que ce soit fait en temps et en heure selon mes critères
  • Je veux, moi, que ce soit fait comme moi je l’entends
  • Je veux gérer, moi, seule ; pour mon indépendance, pour me prouver que je suis capable (ou le prouver aux autres)
  • Je ne veux pas, moi, vivre la frustration de demander, d’attendre que ce soit fait et pas comme moi je l’aurais fait.

Tout cela découle d’un choix, de mon choix.

 

Ma meilleure amie

Ma meilleure amie ne fonctionne pas comme moi. Parfois, je l’envie… même si je la trouve quand même un peu trop laxiste…

Par exemple, elle ne sort jamais les poubelles, c’est son mari qui en a la charge ; si la poubelle est pleine, elle s’en moque, elle pose un sac par terre à côté, puis un deuxième jusqu’à ce que son mari réagisse.

Moi, j’hurlerais… Elle laisse même son mari aller acheter des chaussures et des vêtements aux enfants : franchement, elle n’a pas peur, on sait bien que les hommes reviennent avec des habits complètement inadaptés… Moi, je préfère courir entre midi et deux pour vite acheter ce qu’il faut aux enfants, au moins je suis sûre qu’ils auront de belles tenues !

Tu vois, je suis coincée ! C’est pour ça que ça m’énerve quand mon mari me sort : « Il fallait me dire que tu avais besoin d’aide »…

PS : Ma meilleure amie ne cesse de me dire que je dois « lâcher-prise » : tu comprends pourquoi, toi ?

Et toi, demandes-tu de l’aide à ton conjoint ? Suffisamment ? C’est efficace ? Comment le demandes-tu ?

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